Assemblée des Etats parties à la CPI

AEP21 1

Monsieur Jean Omer BERIZIKY, Ambassadeur de Madagascar à Bruxelles et Représentant permanent auprès de la CPI et ses collaborateurs, Monsieur Ranary Robertson RAKOTONAVALONA, Premier Président de la Cour suprême et Madame Hanitriniaina BELALAHY, Directeur des droits humains et des relations internationales du ministère de la Justice ont représentés Madagascar à la 21ème session de l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale (AEP21), qui s’est tenue à La Haye, Pays-Bas, du 5 au 9 décembre 2022.

AEP21 2

Lors de cette session, les États parties au Statut de Rome, des États observateurs, des États invités, des organisations internationales et régionales ainsi que des représentants de la société civile ont débattu des principaux défis auxquels le Statut fait face. Les États parties ont adopté également des résolutions sur des questions clés relatives au fonctionnement de la Cour et du Fonds au profit des victimes, y compris sur leurs budgets respectifs, sur la coopération, et la recommandation sur l'élection du Greffier de la CPI.

Les instances de la CPI ont appelé à un soutien renouvelé à la Cour, à une coopération renforcée des États avec la Cour et à un budget accru. Elles ont mentionné l'importance de rendre le système de la CPI plus universel, en exhortant les États non parties à adhérer au Statut de Rome sans délai.

Intervenant lors du débat général, le Premier Président de la Cour Suprême, Monsieur Rakotonavalona Ranary Robertson a notamment :

  • Réitéré l’attachement de Madagascar au multilatéralisme et l’importance de la coopération entre les Etats afin de permettre à la Cour de s'acquitter pleinement de sa mission ;
  • Evoqué les efforts entrepris par l’Etat Malagasy dans le domaine de la justice en citant l’adoption de la loi relative à la lutte contre les violences basées sur le genre et l’élaboration d’une politique nationale de protection de l’enfant ;
  • Soulevé l’importance du renforcement des campagnes de sensibilisation et d’information auprès de nos populations pour qu’elles comprennent mieux et s’approprient le mandat dévolu à la Cour pénale internationale. Ceci, entre autres, pour susciter une vocation parmi nos jeunes en les incitant à répondre aux offres de la Cour en termes d’emplois ou de stages. En effet, Madagascar fait encore partie des pays « pas représentés ou insuffisamment représentés » au sein de la CPI.

AEP21 3